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dimanche 16 octobre 2011

Mondial 2011 : les All Blacks se méfient des Français


Convaincants depuis le début de la Coupe du monde de rugby, les All Blacksauraient toutes les raisons de s'attribuer le rôle de favoris de la finale face à la France, mais ils préfèrent rester sur leurs gardes.

Dans le dernier carré, la Nouvelle-Zélande a battu sans ménagement l'Australie dimanche (20-6), tandis que les Bleus ont livré une prestation poussive la veille pour arracher la qualification à des Gallois réduits à 14 pendant les trois quarts du match(9-8). Les deux équipes se retrouveront dimanche prochain en finale. "La performance a été remarquable aujourd'hui. Les gars ont été très héroïques. Je suis très fier d'eux", s'est réjoui le sélectionneur néo-zélandais Graham Henry. Il a toutefois tenu à prévenir un excès de confiance de ses joueurs. "C'est un sentiment agréable, mais le travail n'est pas fini. Nous avons besoin de construire une équipe en vue du match de la semaine prochaine et de réaliser, avec un peu de chance, la même chose", a-t-il dit.
Sur ses terres, la meilleure nation au classement de l'International rugby board (IRB, la plus haute instance du rugby mondial) partira avec les faveurs des pronostics, après une campagne maîtrisée. En match de poule, la Nouvelle-Zélande a largement battu la France 37-17 au cours d'une répétition générale de la finale, un mois avant l'heure. A l'inverse, les Bleus ont emprunté un chemin cahoteux pour arriver jusqu'en finale, avec deux défaites en poule, dont l'une contre la modeste équipe des Tonga. Les All Blacks se méfient toutefois d'une sélection qui a ruiné leurs espoirs de titre en quart de finale de l'édition 2007 et en demi-finale de l'édition 1999, alors qu'ils se présentaient déjà comme les grands favoris.
"NOUS RESPECTONS LES FRANÇAIS"
"C'est un énorme match de rugby (qui nous attend). Nous avons une longue histoire avec la France en Coupe du monde et nous les respectons", a assuréGraham Henry. Le message est immédiatement passé auprès de ses joueurs, à commencer par le capitaine Richie McCaw. "Nous allons devoir revenir sur terre et réaliser une performance du même niveau (que face à l'Australie), si ce n'est meilleure, la semaine prochaine", a affirmé le All Black le plus capé de l'histoire. "Ils (les Français) adorent se donner les moyens de gagner et c'est ce qu'ils vont faire", a-t-il anticipé.
Le discours de Graham Henry fait écho à celui de son homologue français, Marc Lièvremont. "On n'est pas champion du monde, on n'est qu'en finale", a mis en garde l'entraîneur français pour éviter une dispersion de ses joueurs. L'ancien international sait de quoi il parle : il faisait partie de l'équipe tombeuse de la Nouvelle-Zélande en demi-finale en 1999 avant de perdre contre l'Australie en finale."On a passé quatre jours à fêter la demie. On n'est pas entré dans la finale", a-t-il rappelé, douze ans après. Le théâtre de la finale sera aussi une invitation à la prudence pour les All Blacks. La Nouvelle-Zélande ne s'est plus inclinée dans son antre de l'Eden Park d'Auckland depuis 1994 et une défaite 23-20 contre la France après un "essai du bout du monde" de Jean-Luc Sadourny

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